L'Actu Musicale
Jeanne Michard nous propose « Entre Las Flores »
Jeanne Michard nous propose « Entre Las Flores », son deuxième album sorti le 27 avril 2024.
Quand on lui demande ce qu’elle a retenu de son expérience à Cuba, Jeanne Michard a mille histoires à raconter..la musique dans les rues, le premier bœuf dans Un bar, les leçons particulières avec des musiciens cubains qui se transforment en jam sessions improvisées. Pour la jeune parisienne, qui se révait en cinéaste avant révéler jazzwoman, l’immersion à la Havane ressemble à un voyage initiatique, d’où elle est ressortie changée et convaincue. De retour à Paris, elle fondera le Latin 5set avec une seule envie : partager, vibrer et danser.
Née en 1993, Jeanne Michard débute Le saxophone à sept ans, mais elle en a déjà vingt-et-un lorsqu’elle entre au conservatoire du neuvième arrondissement de Paris avec Nicolas Dary et Luigi Grasso. Pas forcément du sérail, elle a pris Les chemins de traverse avant de découvrir Le monde des clubs et imposer sa griffe. Elle fait partie d’une nouvelle génération de musiciens découverts dans le Zoot Collectif et Les Paris Jazz Sessions.
Jeanne Michard parle passionnément du son,
et de ce ténor des années 1940 sur lequel elle a trouvé Le sien. Un son de caractère, ample et rond dans le grave mais volontiers tonique et toujours chantant. Un style joliment « old school » et hors mode qui la fait sortir du lot.
L’important, dit-elle, c’est Le fil, l’histoire qu’elle va raconter dans chacun de ses solos. Rhoda Scott, « l’organiste aux pieds nus », qui sait reconnaître une bonne musicienne lorsqu’elle en trouve une, l’intègre à son Lady AI Stars.
C’est donc de retour d’un voyage à La Havane que Jeanne a fondé Le Latin 5tet, ce groupe dont elle a tellement envie. En 2020, son premier titre « Llolare », festif, percussif et dansant, la plaçait su la carte comme une jeune musicienne à suivre. Autour d’elle, une bande talentueuse qui marche“à l’amitié, à l’écoute et à la curiosité. Leurs noms : Clément Simon au piano, Maurizio Congiu à la contrebasse, ainsi que Pedro Barrios et la révélation Natascha Rogers aux percussions. Il faut les voir sur scène (comme à Jazz In Marciac, Le Bal Blomet, You And The Night And The Music de TSFJAZZ ou le festival French Quarter à New-York) pour se rendre compte de l’énergie positive que dégage Le groupe, ainsi que l’image résolument fraîche, mixte et moderne qu’il renvoie.
« Entre Las Flores », un disque qui conjugue danse et finesse
Désireuse de pousser plus Loin les aventures débutées sur un premier album très réussi, « Songes Transatlantiques », d’agrandir le cercle et d’intégrer des sons nouveaux (dont Le hip-hop !) à ce grand mix de jazz afro-cubain, Jeanne Michard dévoile « Entre Las Flores ». Un disque qui conjugue danse et finesse, mélodie et esprit, et dans lequel elle se raconte avec brio. Toujours aussi bien entourée (Le percussionniste, chanteur et violoniste Nelson Palacios ainsi que l’étonnante vocaliste flamenca Paloma Pradal sont là, Julien Lourau assure la direction artistique), Jeanne n’en finit plus de convaincre, juste et inspirée dans chaque intervention, soliste et « leadeuse » au service d’un groupe et d’une musique qu’elle adore sincèrement, et maîtrise de plus en plus. L’idée, dit-elle, était de créer un album « un peu plus proche de moi ». IL est encore plus beau et plus riche.
Pari réussi ! –
Jeanne Michard nous propose « Entre Las Flores »
Jeanne Michard : saxophone ténor, composition
Clément Simon : piano, Rhodes, voix, chœurs
Natascha Rogers : percussions, voix
Pedro Barrios : percussions, texte et voix lead
Maurizio Congiu : contrebasse, choeurs
Julien Lourau : direction artistique
Guests :
Paloma Pradal : texte, voix, chœurs
Nelson Palacios : texte, voix
Sebastian Quesada : timbales
Rodin Sotolongo : chœurs
Visuel de Une : ©Elodie Matcha
L'Actu Musicale
Sauvage réécrit la musique de Jean-Philippe Rameau
Sauvage réécrit la musique de Jean-Philippe Rameau.
Sauvage est un projet qui relève le pari de réécrire la musique de Jean-Philippe Rameau. Le groupe nous livre un réel voyage autour des esthétiques de ce grand compositeur, mêlant variations
autour de ses thèmes bien connus et improvisation totale. Le groupe nous livre un réel voyage autour des esthétiques de ce grand compositeur, mêlant variations autour de ses thèmes bien connus et improvisation totale.
Sauvage c’est un concert où se mélangent les esthétiques et les codes de la musique, le jazz côtoie la musique traditionnelle ou électronique dans un spectacle d’exception.
Dans un détournement subtil des œuvres qui contraste avec l’immédiateté des textes de Rameau, l’excellence des musiciens ne fait qu’accentuer les nuances infinies proposées.
La scénographie sobre, profonde et envoutante participe à ce voyage total entre l’inconnu et le familier qui se joue de nos mémoires
pour révéler mille surprises.
Fred Pouget est clarinettiste,
compositeur, arrangeur, son univers musical se nourrit de jazz, de musiques improvisées, pop, musique classique, tout en conservant l’inspiration mélodique issue des musiques traditionnelles.
Après une formation en musicologie, il fait de multiples rencontres notament avec Jean Marc Padovani ( Angelus Novus, L’Arrosoiret Mirliton, Encuentros, Le Sud
Attaque), Alain Gibert de l’ARFI, Laurent Dehors, Claude Barthélemy, qui le poussent à approfondir son travail d’écriture.
Il nous livre ici ses impressions de travail :
Proposer une relecture de pièces pour clavecin de Jean-Philippe Rameau, c’est le socle, le terreau d’un travail d’écriture pour ce nouvel orchestre. Il s’agit d’écrire de la musique à partir de ce répertoire pour changer l’angle de «l’écouteur», comme certains artistes plasticiens modifient le point de vue du «regardeur».
Ce répertoire est très proche des musiques d’où je viens, les musiques traditionnelles, musiques du monde. Elles sont caractérisées par une puissance mélodique et rythmique.
Ce qui m’a frappé en redécouvrant ce répertoire de suites pour clavecin, c’est la grande modernité qui caractérise ces pièces, de par les harmonies utilisées et la rythmique, dégagée à la main gauche parfois. J’y entends un bon vieux groupe de rock avec des riffs entêtants !
Mon travail s’inspire, s’infuse de l’écriture de Rameau, joue la déconstruction d’une écriture pour clavecin faites de répétitions, d’arpèges, de fioritures. Pioche une suite harmonique ici, là une phrase mélodique, masque une mélodie très connue pour mieux la faire apparaitre plus loin, par surprise. Fait voyager une phrase dans un autre contexte harmonique et/ou rythmique différent.
Des lignes plus souples, des harmonies inventives, une écriture agile, déliée, limpide, plus risquée parfois, c’est vers cela que me pousse Rameau.
Cet orchestre s’articule à partir de musiciens d’une formation du Maxiphone, Clax Quartet. L’orchestre «Sauvage» est construit sur le même principe : mélanger, au sein d’une même formation, des musiciens et des musiciennes venant d’horizons différents, du jazz, des musiques traditionnelles, des musiques classiques contemporaines, de l’électro. C’est une richesse infinie.
Les personnalités musicales de chacun et chacune enrichiront mes propositions, donneront un relief supplémentaire à la musique. Le travail en répétition cherchera à emprunter des chemins cachés, les couleurs instrumentales ne seront pas forcément là où elles sont attendues!
Les grandes formations ont toujours eu une place au sein du Maxiphone, que ce soit le 9 têtes, Mangeurs de Soleil, l’Occidentale de Fanfare avec Claude Barthélemy…
J’affectionne tout particulièrement l’écriture pour grande formation, cela permet de jouer avec les matières, les couleurs, les intensités.
Le projet affirme par ailleurs une dimension acoustique: des déplacements sur scène pour provoquer des plans sonores, créer de l’espace, engendrer du mouvement. La prise de son sera une prise globale de l’orchestre.
Assumer et affirmer la création d’un nouvel grand orchestre de musiques improvisées aujourd’hui est certes un défi, mais il est aussi la condition d’un plaisir d’écoute infini, et de renouvellement du lien indispensable vers le public.
Sauvage, dites-vous?
Le Maxiphone
Direction artistique et compositions Fred Pouget
Direction artistique associée Daniel Yvinec
Mise en espace Marie Pierre Bésanger
Création son Pierre Fleygnac
Création lumière Louise Brinon
Photographies Bertrand Lafarge
Fred Pouget clarinettes (France)
Guillaume Schmidt saxophones (France)
Anne Colas flûtes (France)
Benoît Michaud vielle à roue (France)
Rozann Bézier trombone (France)
Maarten Decombel guitare-mandoline-voix (Belgique)
Maïlys Maronne clavier-piano-voix (France)
Janick Martin accordéon diatonique (France)
Ömer Sarigedik basse-machines électro (Turquie)
Adrien Chennebault batterie-percussions (France)
L'Actu Musicale
Amos Hoffman : un jazz aux saveurs d’Orient
Amos Hoffman : un jazz aux saveurs d’Orient. Un album, « Minor Operation » arrive dans les bacs le 14 juin 2024.
Les guitaristes sont toujours les bienvenus sur le label Jojo Records, dirigé par Simon Belelty, lui-même un excellent guitariste. Après l’album « Standards » de Yotam Silberstein, publié fin février, voici celui de son compatriote Amos Hoffman.
Ce qui rapproche ces deux guitaristes israéliens, c’est avant tout leur sonorité de guitare, portée par un son clair et pur, sans artifice, ni effets, leur amour commun des standards de jazz, ainsi que leur expatriation professionnelle aux États-Unis. Ce qui les différencie, c’est qu’Amos Hoffman est aussi un virtuose du oud et que son jazz aime s’entremêler de saveurs orientales qui lui sont particulièrement chères. C’est d’ailleurs auprès du contrebassiste Avishai Cohen que nous l’avons découvert en 1998 sur l’album « Adama ».
A partir de 1999, il enregistre son premier disque en leader « The Dreamer », qui sera suivi de quatre autres albums.
Le sixième album d’Amos Hoffman
Le dernier en date étant « Back To The City », publié en 2015 avec la présence du contrebassiste Omer Avital et du saxophoniste Asaf Yuria (un habitué du label Jojo Records). Neuf ans après « Back To The City », nous sommes heureux de vous présenter : « Minor Operation », le sixième album d’Amos Hoffman au sein d’un formidable trio où l’on trouve le contrebassiste Santi Debriano (autre membre de la famille Jojo Records) et une légende de la batterie en la personne de l’aîné Lenny White (né en 1949).
Amos Hoffman laisse beaucoup d’espace au talent mélodique de Santi Debriano à travers de superbes chorus sur la plupart des titres, tandis que Lenny White développe un jeu sobre et fin (à l’exact opposé de ses folles années de jazz fusion au sein de Return to Forever). Les trois musiciens s’entendent à merveille et forment un groupe soudé, où la musique se développe avec une grande fluidité, autour d’un swing délicat et élégant.
Amos Hoffman (prononcé Ah-mus) est un guitariste de jazz et oudiste israélien reconnu dans le monde entier comme pionnier de la fusion entre les rythmes et thèmes mélodiques du Moyen-Orient avec le jazz moderne.
Guitariste et oudiste
Hoffman a commencé à jouer de la guitare à l’âge de 6 ans et le oud quelques années plus tard. Après plusieurs années de cours particuliers, il a fréquenté la prestigieuse Académie de musique et de danse de Jérusalem (The Rubin Academy of Music).
Sa recherche de nouvelles expériences musicales l’a conduit d’abord à Amsterdam, puis à New York, où il a collaboré avec les musiciens confirmés et des talents prometteurs comme le pianiste Jason Lindner, le contrebassiste Avishai Cohen ou encore la chanteuse Claudia Acuña.
À ce jour, Hoffman a enregistré cinq albums en solo : “The Dreamer” (1999), “Na’ama” (2006), “Evolution” (2008), “Carving” (2010), et son plus récent, “Back to the City” (2015). Il a également contribué à des dizaines d’autres albums pour des artistes dans le monde entier, notamment Avishai Cohen, Kiko Berenguer (Espagne) et Jan Młynarski (Pologne).
En 2013, Amos a reçu l’un des prix les plus prestigieux d’Israël – le prix Landau pour les arts et les sciences – pour ses réalisations exceptionnelles dans le domaine du Jazz. Désormais installé aux États-Unis, en Caroline du Sud, Hoffman n’a de cesse de créer de nouvelles aventures musicales et de toucher un public toujours plus large.
Minor Operation d’Amos Hoffman
Amos Hoffman – Guitare & Oud
Lenny White – Batterie
Santi Debriano – Contrebasse
Produit par Simon Belelty
pour Jojo Records
L'Actu Musicale
Carrousel : le dernier opus d’El Comité
Carrousel : le dernier opus d’El Comité.
El Comité est un groupe de musique cubaine fusionnant différents styles tels que le jazz, la musique afro-cubaine et le funk. Leur sonorité unique est marquée par des arrangements complexes, alliant rythmes entraînants et mélodies captivantes. La virtuosité des musiciens du groupe, accompagnée d’une énergie musicale inimitable, confère une expérience irrésistible pour les amateurs de musiques du monde. Le groupe est en tournée en France cet été.
Un comité, un carrousel : en deux mots, nous saisissons l’énergie qui va nous happer. Primo, El Comité désigne une équipée joyeuse menée par sept musiciens cubains: deux pianistes virtuoses deux soufflants swinguants, une section rythmique au groove implacable, de quoi former un all-stars de haut vol. Deuxio : Carrousel fait tourner les têtes et les styles. C’est le deuxième album de ce collectif, festif, romantique parfois, réuni en 2017 à Toulouse (Jazz sur son 31) et à Nîmes (Métropole Jazz festival). On programme Carrousel sur Radio44.fr.
Carrousel fait tourner les têtes et les styles
Car ceux-là jouent et ont joué avec le gratin de la scène internationale – de Ray Lema à David Murray ou Esperanza Spalding – tout en étant les partenaires des figures marquantes de la musique cubaine des vingt dernières années : Irakere et Chucho Valdes, Omara Portuando, Los Van Van, Isaac Delgado, Buena Vista Social Club, et tant d’autres.
Carlos Sarduy : trompette
Irving Acao : saxophone ténor et soprano
Rolando Luna : piano, claviers
Harold Lopez-Nussa : piano, claviers (sur les titres Carrousel, Wanna Feelin’, Dance To Hope, Wonderwall, Brainstorm Groove)
Gastón Joya : contrebasse, basse électrique
Yaroldy Abreu : percussions
Rodney Barreto : batterie
Ibrahim Maalouf : trompette sur Carrousel
Pedritro Martinez : chant sur Wanna Feelin’
CREDITS :
Enregistré au Studio Ferber à Paris.
Mixé par Jeff Ginouvès au Studio Sound Valhalla.
Masterisé par Simon Lancelot au Studio Ferber en Novembre 2023.
Réalisation : Sébastien Vidal.
Artwork : Yann Orhan.
Photo : Anastasia Polak.
Album à paraître le 24 mai 2024.
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